Rencontres des Cinémas d’Europe – 20e édition > Invité
Alors qu’elle termine ses études de philosophie, Judih Davis rencontre le collectif d’acteurs flamand Tg STAN. Elle change de vie, se forme à l’école de théâtre et rejoint Tg STAN. Elle tourne vite pour le cinéma. Très tôt elle co-crée sa propre compagnie de théâtre, le collectif « L’Avantage du doute », avec Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand et Simon Bakhouche. Depuis 2008, ils écrivent, jouent et mettent en scène collectivement. C’est au théâtre de la Bastille, que ce collectif crée son 1er spectacle Tout ce qui nous reste de la Révolution, c’est Simon. Les thématiques de la pièce, le mélange de ses genres sont la source d’inspiration principale de Judith Davis, lorsqu’elle décide d’écrire son film, Tout ce qu’il me reste de la Révolution.
Dimanche 25 > 18h au Bistrot des Rencontres > Rencontre avec le public
TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION
Avant-première
France
De Judith Davis. 2019. 1h28. Avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas.
Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…